N° 14 - Mars 2008
ISSN : 9771141713005
Jamais oubliée, mais méconnue, Babylone a traversé les millénaires en une vision déformée, à travers le spectre des sources extérieures contemporaines de ses rois, ou la postérité des légendes qui naquirent au cœur de son existence historique. Pourtant, la renommée qui en fit un mythe s'appuie sur son histoire de grande capitale politique, phare culturel de l'Orient ancien, lieu d'exil ou refuge des peuples alentour qui n'avait, jusqu'à présent, jamais fait l'objet d'une exposition.
Il est notoire que les consuls ont joué un rôle essentiel dans l'histoire de l'archéologie française en Mésopotamie au XIXe siècle. Paul-Émile Botta puis Victor Place ont attaché leur nom aux fouilles de Khorsabad et à la résurrection des Assyriens ; Ernest de Sarzec a lié le sien au site de Tello et à la découverte des Sumériens. Mais bien d'autres, moins connus, ont également leur place dans l'histoire des premières découvertes : Henri Pacifique Delaporte1 est de ceux-là.
Auteur : CHEVALIER Nicole
Magazine : Dossiers d'Archéologie hors-série n° 14 (Babylone) Page : 64-69