N° 201 - mars 1995
ISSN : 1141-7137
Alexandrie, c'est le phare bien sûr, mais c'est aussi beaucoup plus que ça. C'est une ville construite ex nihilo de par la volonté d'un seul homme et qui au cours de son existence tint une place éminente dans l'histoire culturelle de la Méditerranée. Et il n'est que de prononcer quelques noms comme musée, bibliothèque, Bible des Septante, Callimaque, Cyrille et tant d'autres pour évoquer et souligner le rôle capital de la cité d'Alexandre le Grand.
Après 331 av. J.-C., si l'on devait ne se fier qu'aux ressources épigraphiques de la cité macédonienne d'Alexandrie, il serait bien malaisé d'évoquer, à propos de la persistance de l'écriture et de la langue de l'Egypte traditionnelle, une inscription de quelque ampleur. En effet, le sous-sol de l'immense agglomération des Ptolémées n'a rendu jusqu'ici qu'un faible nombre de plaquettes bilingues, provenant de dépôts de fondation, où apparaissent des dédicaces "hiéroglyphiques".
Auteur : Goyon J-C.
Magazine : Dossiers d'Archéologie n° 201 Page : 22-25