N° 225 - juillet/août 1997
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ISSN : 1141-7137
La Sicile est une terre de contrastes ethniques, naturels et surtout historiques. Elle fut tour à tour une province prospère du monde phénicien d'Occident ; une rivale de la Grèce ; une école de culture pour Rome puis un fleuron de son empire ; un prolongement brillant de l'Afrique par les mosaïques de Piazza Armerina comme par les palais et les jardins arabes ; un haut lieu des premiers temps chrétiens, du gothique et du baroque.
On peut dire que la recherche a avancé d'un grand pas lorsqu'on a commencé à considérer que l'histoire économique et sociale de la Sicile antique faisait partie intégrante de l'histoire générale. Notre intention est de présenter ici une synthèse des deux processus, souvent écartés du discours politico-institutionnel, qui se sont développés au niveau des structures agraires et commerciales. L'archéologie devrait avant tout s'efforcer de s'approcher au plus près de la reconstitution socio-économique des événements siciliens de l'époque romaine afin de conjuguer les temps forts et les temps morts par une étroite collaboration avec l'histoire sociale et économique.
Auteur : Di Stefano (G.)
Magazine : Dossiers d'Archéologie n° 225 Page : 68-75