N° 243 - mai 1999
12,00 €
ISSN : 1141-7137
Ce numéro passe en revue les dernières données de l'histoire et de l'archéologie récoltées sur l'Iran du IIIe s. av. au VIIe s. ap. J.-C. D'Alexandre le Grand, le jeune souverain macédonien devenu le monarque le plus puissant de l'Antiquité, aux rois sassanides qui se voulaient les héritiers du grand Cyrus, l'ancien royaume des Perses a connu toutes les vicissitudes des grandes destinées.
Les échanges maritimes dans le golfe Persique remontent au Néolithique (Ve/IVe millénaires av. J.-C.), car de la céramique mésopotamienne de la culture d'Obeid a été trouvée tout le long la côte arabe du golfe Persique. A partir du IIIe millénaire des contacts à longues distances sont bien attestés entre la Mésopotamie et la civilisation de l'Indus, par la côte arabe du golfe Persique, de même que des relations nord-sud entre l'Iran et la péninsule d'Oman. Des textes mésopotamiens mentionnent le pays de Dilmoun (Bahrain et l'Arabie du Nord-Est) ou celui de Magan (la péninsule d'Oman) ; il existait à Suse un temple d'Enzak, divinité dilmounite. Ailleurs, les contacts interrégionaux sont illustrés par des objets.
Auteur : Haerinck (E.)
Magazine : Dossiers d'Archéologie n° 243 Page : 12-13