N° 250 -
ISSN : 9771141713005
Depuis plus de trente ans, la France explore son passé. Récemment, une concertation est engagée pour mettre en place les mécanismes de collaboraton entre les divers acteurs de l'archéologie tels les collectivités territoriales
L'occupation du sol par l'homme remonte, selon les endroits, à des dizaines, voire des centaines de milliers d'années. Les générations qui se sont succédé y ont laissé d'innombrables témoins qui contribuent à constituer le patrimoine préhistorique, protohistorique et historique du pays. L'idée de conserver et protéger ce patrimoine n'est pas nouvelle et, après quelques initiatives particulières anciennes, on doit à F. Guizot puis à L. Vitet et P. Mérimée la rédaction des premières directives à l'origine du Service des Monuments Historiques, qui seront suivies de la loi du 31 décembre 1913, puis de celle du 2 mai 1930, auxquelles se rapportent de nombreux décrets, arrêtés, circulaires... Rappelons que le classement au titre des Monuments Historiques ou l'inscription à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques engendre un périmètre de protection arbitraire d'un rayon de 500 m et que tout projet situé dans cette aire de protection est soumis à l'avis de l'architecte des Bâtiments de France.
Auteur : Le Goffic (M.)
Magazine : Dossiers d'Archéologie n° 250 Page : 54-57