N° 257 - octobre 2000
ISSN : 1141-7137
Rares sont les peuples qui, sur terre, ont consacré à la mort et à l'espoir de survivre dans l'au-delà autant d'efforts et de soins que les Egyptiens. Privilège exclusif du pharaon au commencement de l'histoire, au IIIe millénaire avant notre ère, les rites funéraires se sont rapidement étendus aux classes aisées puis, à l'époque tardive, à toute la population. Le corps était l'objet de soins attentifs et sa tombe, nouvelle demeure pour l'éternité, était soignée et pourvue d'un mobilier riche et varié. De plus, des guides de l'Au-Delà devaient aider le mort à franchir victorieusement toutes les étapes qui le menaient au royaume d'Osiris. C'est tout cela que vous invite à découvrir le présent numéro.
Le cercueil ou sarcophage était peut-être la seule pièce vraiment importante de l'équipement qu'un ancien Egyptien désirait voir dans sa tombe. Pendant toute la période pharaonique (de 3100 environ au début de la période romaine en 30 av. J.-C.), une énorme dépense de labeur physique, de ressources et d'efforts artistiques fut consacrée pour s'assurer que le mort accédait heureusement à la vie éternelle.
Auteur : Taylor (J.)
Magazine : Dossiers d'Archéologie n° 257 Page : 30-37