N° 282 - Avril 2003
ISSN : 1141-7137
L'Algérie a connu, ces vingt dernières années, de grandes découvertes dont les fouilles ont été poursuivies sans relâche dans des circonstances que seuls les archéologues algériens de terrain peuvent décrire. C'est l'occasion de proposer dans ce numéro certains sites découverts par eux ou l'exploitation d'anciens gisements célèbres. Pour la première fois en France, les résultats des toutes dernières recherches en la matière sont présentés ici grâce à la collaboration des chercheurs, français et algériens, qui travaillent sur le terrain, selon un ordre chronologique qui débute avec les fouilles programmées du célèbre gisement oldowayen de l'Aïn Hanech dans le Bassin sétifien et s'achève avec les gravures néolithiques de l'Ahaggar oriental. En dépit de la situation dramatique que traverse le pays depuis plus d'une décennie, les découvertes archéologiques dont certaines ont révolutionné des chapitres de la Préhistoire algérienne, sont restées inédites. Ce numéro des Dossiers d'Archéologie vous donne l'occasion de les découvrir.
Les formations sédimentaires du Bassin sétifien s'étendent de la région située à l'ouest de Constantine jusqu'au-delà de Sétif. Le développement de ces formations est particulièrement considérable tant en superficie qu'en puissance dans la région d'El-Eulma à l'est de Sétif. Les dépôts sont fluvio-lacustres et leur âge s'échelonne du Miocène supérieur au Pléistocène supérieur. Ils se caractérisent généralement par des conglomérats ou poudingues grossiers mêlés à des argiles rouges et grises. L'ensemble est scellé par une carapace de croûtes calcaires.
Auteur : Sahnouni (M.)
Magazine : Dossiers d'Archéologie n° 282 Page : 4-9