N° 285 - Juillet/Aout 2003
ISSN : 1141-7137
Les recherches ont montré que dans l'Antiquité, les conditions du voyage par mer et par terre étaient peu favorables et que le déplacement d'un lieu à un autre relevait souvent de l'exploit. On ne voyageait pas pour son plaisir, mais plutôt pour ses affaires. Le voyageur rentré au pays était un initié qui avait vaincu tous les obstacles pour accomplir son périple. C'est l'une des leçons que l'on tirait du voyage d'Ulysse, de Jason ou de Thésée, ces héros témoins de la civilisation grecque.
En ce lundi 6 avril 1896, Pierre de Coubertin ne cache pas sa joie. Les Jeux Olympiques – que la tradition fait naître en 776 avant notre ère, à l'aube de la Grèce archaïque – revivent à Athènes. Le jeune baron songe, avec émotion et fierté, à tout le chemin parcouru depuis deux ans, depuis la réunion à Paris, dans un amphithéâtre de la Sorbonne, d'un congrès prêt à ranimer l'idéal olympique. Il sait aussi que l'événement athénien ne prendra dans l'opinion toute sa dimension qu'avec le concours de la presse.
Auteur : Duchêne (H.)
Magazine : Dossiers d'Archéologie n° 285 Page : 102-113