N° 316 - Septembre 2006
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ISSN : 1141-7137
À Autun, nous savons depuis peu que les activités manufacturières avaient une place prépondérante dans l'économie de la ville. Dans les ateliers, tous situés dans des bâtiments à l'intérieur de l'enceinte, une importante population laborieuse a permis la multiplication de biens de consommation. Voués à la subsistance, à une vente locale et à une vente à l'extérieur du pays éduen, ces produits manufacturés ont permis à différents corps de métiers de se développer, ce qui est le cas pour l'artisanat du métal. La diversité des débouchés des fabrications artisanales et des produits agricoles liés aux exploitations du pays éduen ont entraîné la prospérité du commerce autunois. Entre Augustodunum et les villes de Gaule se sont tissés des liens commerciaux comme en témoignent la diffusion d'un certain nombre de productions artisanales. Aujourd'hui, Augustodunum peut être définie comme capitale administrative, économique et culturelle dont le tissu social, encore mal connu, se caractérise probablement par une grande disparité des classes sociales.
Pour l'artisanat du fer, les fibules sont la seule fabrication bien attestée à Bibracte et dans les autres sites de cette époque comme l'agglomération ouverte de Levroux (Indre) (...).
Les objets antiques dits ?en bronze? peuvent être élaborés à partir de plusieurs alliages, toujours à base de cuivre et d'un autre métal. On distingue le vrai bronze (cuivre-étain), le laiton (cuivre-zinc) et le potin (cuivre-plomb).
Auteur : Guillaumet (J.-P.) - Hamm (G.)
Magazine : Dossiers d'Archéologie n° 316 Page : 36-37