N° 324 - Novembre/Décembre 2007
9,90 €
ISSN : 1141-7137
En moins d'une vingtaine d'années, le paysage de l'art pariétal paléolithique en France s'est transformé en profondeur. Certaines découvertes majeures ont été faites. Cosquer en 1991, Chauvet fin 1994, Cussac en 2000. Bien d'autres, de moindre ampleur, ont marqué ces années : Troubat (Hautes-Pyrénées), la Grotte aux Points (Gard), le Planchard (Ardèche), Margot (Mayenne), Freyssinet, Faycelles et Pestillac (Lot), Gourdan (Haute-Garonne), Puy-Martin et Cazelle (Dordogne), Réseau Guy-Martin (Vienne), plus récemment Vilhonneur (Charente) et Foissac (Aveyron).
À la différence des grottes profondes comme Lascaux ou Chauvet, les abris-sous-roche ornés associent art pariétal et occupations humaines. L'étude1 des gisements du Roc-aux-Sorciers à Angles-sur-l'Anglin (Vienne, France) et de la Chaire-à-Calvin à Mouthiers-sur-Boëme (Charente, France) est d'un grand intérêt pour la compréhension du rapport que pouvaient entretenir les Magdaléniens avec leur art pariétal : ces sites doivent-ils être perçus comme des sanctuaires et/ou comme des habitats ?
Auteur : PINçON Geneviève - FUENTES Oscar - BOURDIER Camille
Magazine : Dossiers d'Archéologie n° 324 Page : 86-91