N° 337 - Janvier /février 2010
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ISSN : 1141-7137
Rien de plus évanescent que le parfum et rien de plus éphémère que les odeurs. Comment peut-on et pourquoi doit-on écrire une histoire des substances parfumées ? Les civilisations antiques nous ont laissé en héritage un patrimoine extraordinaire de témoignages littéraires, épigraphiques, iconographiques et archéologiques qui sont nombreux à nous parler, directement ou non, des parfums et des odeurs, de la variété infinie des animaux, plantes, fleurs, arbres, minéraux dont on tirait matières grasses, huiles, cires, essences et résines servant à la réalisation de compositions odorantes. Celles-ci pouvaient prendre la forme de poudres, de baumes, d'onguents, d'huiles, d'élixirs dont les usages étaient multiples – les soins, la beauté et les plaisirs du corps (hygiène, pharmacopée, esthétique, pratiques sexuelles…) –, mais qui répondaient aussi « aux aspirations et aux appétits de l'âme » (Paul Faure), tour à tour sacrés et profanes.
Auteur : Gran-Aymerich (J.) - FRERE Dominique
Magazine : Dossiers d'Archéologie n° 337 Page : 2-5