N° 337 - Janvier /février 2010
ISSN : 9771141713005
L'odeur parfumée procède en Mésopotamie antique de la diffusion d'un arôme végétal, mais elle est aussi une émanation des dieux ou du roi : « respirer la bonne odeur du roi » est pour ses serviteurs une source intense de satisfaction. Cette qualité du souverain tient d'ailleurs fondamentalement à la sacralisation de sa personne et à l'emprunt de qualités qui sont surtout propres aux dieux, de même que l'aura lumineuse – le melammu – qui environne divinités et souverain humain.
Auteur : JOANNES Francis
Magazine : Dossiers d'Archéologie n° 337 Page : 22-26