N° 343 - Janvier/février 2011
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ISSN : 1141-7137
Ce mois-ci dans votre revue d'archéologie : Les voies romaines On estime qu'à l'apogée de l'empire, Rome disposait d'un réseau de près de 100 000 km de routes équipées pour être praticables en toutes saisons. Construit et entretenu en partie aux frais de l'État romain, essentiel pour asseoir l'autorité de Rome et faciliter les déplacements rapides, ce réseau viaire, qui prolonge jusque dans les contrées les plus reculées la grande voie maritime de la Méditerranée, est un puissant vecteur de contrôle politique et administratif mais aussi de développement pour le commerce ou les mouvements des hommes et des idées.
Dans une région au relief très accidenté, les routes les plus fréquentées doivent emprunter des points de passage obligés. Elles relient de rares villes antiques et longent souvent des ruines « romaines ». S'il a fallu renoncer à de prétendus « postes » et « redoutes » antiques signalés par les militaires français du XIXe siècle, pour la plupart de simples établissements agricoles, il n'en reste pas moins une route réellement fortifiée pour assurer le difficile passage entre la vallée du Sebaou et la vallée de la Soummam.
Auteur : LAPORTE Jean-Pierre
Magazine : Dossiers d'Archéologie n° 343 Page : 68-71