N° 348 - Novembre/Décembre 2011
9,90 €
ISSN : 9771141713005
Dans ce numéro de votre revue d'archéologie : Les trois millénaires de l'histoire mésopotamienne n'ont donné qu'une seule réponse à la question de la gouvernance de la société : la royauté. Celle-ci semblait découler de l'ordre naturel des choses voulu par les dieux. Pouvons-nous alors postuler l'existence d'un système politique monolithique inchangé à travers les époques? La réponse est assurément négative – ce que nous nous efforcerons de démontrer dans le présent numéro. Pour ce faire, nous avons choisi quelques figures royales marquantes à travers les époques.
La civilisation mésopotamienne fut avant tout de nature urbaine. La longévité de certains sites est parfois remarquable, comme dans le cas d'Uruk : première ville connue dans l'Irak méridional, elle a vécu jusqu'à la période hellénistique. Cependant, les souverains n'eurent pas seulement le souci d'entretenir et développer les centres qui existaient déjà : la construction de villes neuves a constitué une des marques du pouvoir royal. Bien souvent, ces fondations avaient un caractère militaire marqué : il s'agissait d'avant-postes situés aux frontières. Cependant, certaines de ces villes neuves eurent un destin particulier: celles qui furent bâties pour devenir la capitale d'un royaume. Il arriva aussi que des souverains choisissent de transférer leur capitale dans une ville qui existait déjà, mais qui bénéficia dès lors d'un prestige supérieur. C'est cette histoire qui est ici passée en revue.
Auteur : Charpin (D.)
Magazine : Dossiers d'Archéologie n° 348 Page : 8-13