N° 358 - Juillet/Août 2013
ISSN : 1141-7137
L’existence d’un art rupestre paléolithique n’est reconnue qu’au début du XXe siècle. Depuis, les raisons qui ont donné naissance à ces fresques couvrant les parois des grottes à des périodes reculées alimentent un vif débat dans la communauté des chercheurs. Aujourd’hui, la figure centrale de l’animal et son rôle au sein de récits dont la signifi cation nous échappe en grande partie sont au coeur de la réfl exion scientifique.
En 2006 et 2007, à l’initiative de Jean Clottes, j’ai organisé, avec Sidi Mohamed Iliès, et grâce au soutien de l’ambassade de France à Niamey, un stage de sensibilisation à l’art rupestre saharien. Le stage s’est déroulé sur le site d’Ekarkawi qui s’étend sur 5 ha, le long d’un kori 1, à 50 km d’Arlit, dans le nord du Niger, là où, désormais, même les touaregs qui nous ont accueillis hésitent à se rendre.
Auteur : Yanik Le Guillou
Magazine : Dossiers d'Archéologie n° 358 Page : 70-71