N° 366 - novembre/décembre 2014
ISSN : 1141-7137
De la Grèce hellénistique à la Gaule romaine, en passant par Pompéi, les maisons ont été décorées de fresques qui ont connu des évolutions stylistiques importantes. Si les innovations formelles sont réalisées à Rome dans les milieux impériaux, elles se répandent ensuite sur les parois des demeures de tout l’Empire. Imitations d’architecture publique, trompe-l’œil, tableaux mythologiques se retrouvent donc en Gaule, où se créera progressivement un style régional propre.
À l’occasion de l’exposition au musée des Antiques de Toulouse «L’empire de la couleur. De Pompéi au sud des Gaules», ce numéro des Dossiers d’Archéologie propose une synthèse de la peinture romaine, depuis ses origines grecques jusqu’à sa réception en Gaule et sa permanence au Moyen Âge.
Simple enduit travaillé en relief, le stuc peut servir de substitut au marbre, dont il imite le répertoire architectural sur les façades, les voûtes et les corniches. Grâce à sa résistance et à son éclat, c’est le revêtement privilégié des balnéaires et des tombes, où il donne naissance à des formes décoratives originales. Il apporte le prestige de la sculpture dans l’espace domestique, où il peut jouer de la polychromie à l’égal de la peinture et de la mosaïque.
Auteur : Nicole Blanc
Magazine : Dossiers d'Archéologie n° 366 Page : 24-27